Algérie
Algeria
Le dinar algérien, dont l’appellation remonte à la période romaine, fut introduit le 1er avril 1964, deux ans après l’indépendance acquise après plusieurs années de conflit avec la France.
Le dinar remplaça le nouveau franc algérien, le franc algérien ayant été introduit en 1848 dans cet ancien département français. Il était alors divisé en 100 centimes, à l’image du franc français.
Dès l’invasion par la France de l’Algérie, afin d’imposer son hégémonie, Paris remplaça la devise ayant cours à l’époque, le budju. Le franc algérien était équivalent au franc français et fut réévalué en 1960 à un taux de 100 anciens francs pour un nouveau franc afin de maintenir l’équivalence.
L’introduction du dinar algérien se fit à parité avec le franc algérien. De 1964 à 1966, toutes les banques publiques et privés du pays furent totalement nationalisées et le trading sur les devises commença.
Au début des années 90, alors que le pays se tourna vers le capitalisme, et qu’une inflation sévère sévit, plusieurs pièces disparurent rapidement de la circulation, notamment les pièces de 1 ou 2 dinars. Bien que la Banque d’Algérie continue à les émettre, ces pièces n’ont plus réellement de valeurs auprès de la population, l’inflation ayant fait des ravages. Pendant cette période, les algériens avaient plutôt recours aux billets de banque.
Le dinar algérien n’est pas réellement très utilisé par les investisseurs du marché des devises. Ce n’est ni une devise comportant de gros risques, ni une devise pouvant éventuellement représenter un investissement lucratif. Exception faite du début des années 90, à l’époque de l’inflation galopante et des attentats terroristes, le dinar algérien a été au cours des dernières années une monnaie plutôt très stable sur le marché des changes. Cette stabilité est le résultat de la politique économique du gouvernement qui a permis une croissance constante et de la tentative réussie de réconciliation nationale du président Bouteflika.
Enfin, les étrangers n’ont pas la permission d’importer et d’exporter des dinars algériens. Pour les résidents, une limitation est mise en place, de 200 dinars maximum pour l’importation et l’exportation.
The Algerian dinar, whose name dates back to the Roman period, was introduced on April 1, 1964, two years after the independence gained after several years of conflict with France.
The dinar replaced the new Algerian franc, the Algerian franc having been introduced in 1848 in this former French department. It was then divided into 100 cents, like the French franc.
As soon as France invaded Algeria in order to impose its hegemony, Paris replaced the motto prevailing at the time, budju. The Algerian franc was equivalent to the French franc and was revalued in 1960 at a rate of 100 old francs for a new franc in order to maintain equivalence.
The introduction of the Algerian dinar was on par with the Algerian franc. From 1964 to 1966, all public and private banks in the country were fully nationalized and currency trading began.
In the early 1990s, as the country turned to capitalism, and severe inflation raged, several coins quickly disappeared from circulation, including coins of 1 or 2 dinars. Although the Bank of Algeria continues to issue them, these coins no longer have any real value to the population, inflation has taken its toll. During this period, Algerians used bank notes instead.
The Algerian dinar is not really used by investors in the currency market. It is neither a currency with big risks, nor a currency that could possibly represent a lucrative investment. Except for the beginning of the 90s, at the time of galloping inflation and terrorist attacks, the Algerian dinar has been in recent years a fairly stable currency on the foreign exchange market. This stability is the result of the government's economic policy, which has allowed constant growth and President Bouteflika's successful attempt at national reconciliation.
Finally, foreigners are not allowed to import and export Algerian dinars. For residents, a limitation is put in place, of 200 dinars maximum for import and export.
Monnaie: Dinar Algerien (DZD)
Banque centrale d'Algérie
Central Bank of Algeria
Emission 1964-1983
10 Dinars 1970 recto106718437 10 Dinars 1970 150x80 mm signatures: Seghir Mostefai & Yahia Khelif Une tête de bélier, un mausolée et un paon. Le motif de la tête du bélier est une ornementation courante des édifices en Algérie. Un tel ornement remonte à plus de 9 000 ans et apparaît dans les bâtiments, et on peut le comparer aux cornes de bélier. Le bélier a gardé une certaine importance symbolique puisque, à côté du boeuf, il demeure l'animal de sacrifice préféré des populations maghrébines. | 10 Dinars 1970 versoUsine de traitement des hydrocarbures, ouvrier tressant une natte de Béni Snous. La natte de Beni-snous* est un œuvre d’art symbolique , économique mais aussi identitaire .Jadis fabriquée par toutes les femmes de la région et considérée comme source de vie durant des générations *(Beni Snous est une commune de la wilaya de Tlemcen en Algérie) |
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The motif of the ram's head is a common ornamentation of buildings in Algeria.
Such an ornament dates back over 9,000 years and appears in buildings, and can be compared to ram's horns.
The ram has retained a certain symbolic importance since, alongside the ox, it remains the favorite sacrifice animal of the Maghreb populations.
The Beni-snous * mat is a symbolic, economic and also identity work of art. Once made by all the women of the region and considered as a source of life for generations
* (Beni Snous is a commune in the wilaya of Tlemcen in Algeria)
50 dinars 1977 recto082750019 145x66mm signatures: Rachid Bouraoui & Seghir Mostefai Scène pastorale symbolisant la 3ème phase de la Révolution agraire. Un village socialiste. Des éléments décoratifs, sous forme de rosaces et de tresses inspirés de l'art traditionnel algérien. | 50 dinars 1977 versoScène représentant une moissonneuse-batteuse fauchant des épis de blé, et à l'arrière un village socialiste , l'ensemble symbolisant la Révolution agraire |
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Pastoral scene symbolizing the 3rd phase of the Agrarian Revolution.
A socialist village.
Decorative elements, in the form of rosettes and braids inspired by traditional Algerian art.
100 Dinars 1982 recto0194721597 157x72mm signatures: Rachid Bouraoui & Abdelmalek Temam Village avec minaret Mention en arabe "Banque Centrale d'Algérie", "Cent dinars" et "L'article 197 du Code Pénal punit les contrefacteurs" | 100 Dinars 1982 versoHomme qui travaille la terre Mention en arabe "Banque Centrale d'Algérie" et "Cent dinars" |
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Mention in Arabic "Central Bank of Algeria", "One hundred dinars" and "Article 197 of the Penal Code punishes counterfeiters"
200 Dinars 1983 recto0689769720 165x78mm signatures: Rachid Bouraoui & Bader-Eddine Nouioua Mémorial du martyr (Maqam E’chahid) Le mémorial du Martyr est un monument aux morts surplombant la ville d'Alger, érigé en 1982 à l'occasion du 20e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie,en mémoire des chahids,les combattants de la guerre d'indépendance algérienne morts pour la libération du pays. | 200 Dinars 1983 versoTour moderne à gauche, passerelle Sidi-M'Cid sur le rhummel à Constantine au centre et amphore antique à droite Le pont suspendu, ou passerelle de Sidi M'Cid, traverse les gorges à 175 mètres au-dessus du Rhumel. Cet ouvrage est long de 164 mètres, large de 5,70 mètres, et supporte une charge de 17 tonnes. Conçu par l'ingénieur Ferdinand Arnodin, il a été réalisé par l'entreprise Witte. Son inauguration eu lieu le 19 avril 1912, le même jour que celle du pont Sidi Rached. |
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The Martyr's Memorial is a war memorial overlooking the city of Algiers, erected in 1982 on the occasion of the 20th anniversary of the independence of Algeria, in memory of the shahids, the fighters of the Algerian war of independence for the liberation of the country.
The suspension bridge, or Sidi M'Cid footbridge, crosses the gorges 175 meters above the Rhumel. This structure is 164 meters long, 5.70 meters wide, and supports a load of 17 tonnes. Designed by engineer Ferdinand Arnodin, it was produced by the Witte company. Its inauguration took place on April 19, 1912, the same day as that of the Sidi Rached bridge.
Banque al-Djazair
Bank al-Djazair
Emission 1992-2005
200 Dinars 1992 recto0032485641 140x71mm signatures: Mohamed Laksaci & Mustapha Guerdoud Une scène de lecture du Coran, dans une école traditionnelle ainsi que des Kalâm(symboles de la pénétration de l'Islam en Algérie comme ils l'ont été au début du message coranique) | 200 Dinars 1992 versoDes motif décoratifs et des symboles issus du message coranique (mosquée, 7 cercles concentriques symbolisant les 7 cieux superposés et des branches de figuier et d'olivier). |
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A scene of reading the Koran, in a traditional school as well as Kalâm (symbols of the penetration of Islam in Algeria as they were at the beginning of the Koranic message)
Decorative patterns and symbols from the Koranic message (mosque, 7 concentric circles symbolizing the 7 superimposed heavens and branches of fig and olive trees).