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État de l'Afrique Centrale

Central African State

L’histoire de l’émission monétaire en Afrique Centrale

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Sans remonter trop loin dans l’histoire coloniale des monnaies où la monétarisation à l’européenne, destinée à se substituer au troc, s’est heurtée aux obstacles traditionnels et à la réticence des populations locales à utiliser le franc, il convient cependant de relever que durant la période coloniale, la France a organisé un espace monétaire africain en complétant l’émission de quelques espèces localisées par la circulation de monnaies plus large.

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L’Afrique Équatoriale Française n’a, quant à elle, pas véritablement connu de circulation de pièces localisée comme en Afrique Occidentale Française. L’émission monétaire en Afrique Occidentale Française a donc été étendue à l’Afrique Équatoriale Française entre 1920 et 1940 de sorte que, sept ans après la constitution de “l’Afrique Équatoriale Française”, circulent uniquement dans cette région, des billets de banque de facture très sobre. Ceux-ci seront complétés, après la Seconde Guerre mondiale, avec des monnaies métalliques en aluminium dont les motifs traduisent l’essor économique : navires, oryx pointant ses cornes (pièces de 2 francs)...

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Afrique représentant l’essentiel du territoire de la France Libre, les symboles de la France tels que la croix de Lorraine, la devise de la République Française, le coq et le sigle “RF” surchargent les monnaies émises jusqu’en 1944 avec des légendes telles que “Cameroun Français Libre”, “Afrique Équatoriale Française Libre”. Durant cette même période, l’émission des billets en Afrique est assurée par la Caisse Centrale de la France Libre (CCFL).


En 1946, l’ancien Empire colonial français va se regrouper en Union Monétaire sous des appellations diverses : Départements d’Outre-Mer, Territoires d’Outre-Mer, Territoires sous mandat... qui seront autant de territoires d’émission créés pour évoluer dans une “Zone franc” qui va comporter une monnaie directrice, le franc métropolitain, et des monnaies satellisées émises par la Caisse Centrale de la France d’Outre-Mer (CCFOM). C’est dans ce cadre que vont circuler librement les monnaies de l’Afrique Équatoriale Française jusqu’à la naissance du franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA), le 25 décembre 1945, à la parité de 1 FCFA = 1,70 FF. Cette parité sera portée à 1 FCFA = 2 FF le 17 octobre 1948.


Le 20 janvier 1955, l’Institut d’Émission de l’Afrique Équatoriale Française et du Cameroun (IEAEFC) est créé en remplacement de la Caisse Centrale de la France d’Outre-Mer (CCFOM) pour les émissions monétaires en Afrique Équatoriale Française.

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À la veille des indépendances (1959), l’Institut d’Émission sera remplacé par la Banque Centrale des États de l’Afrique Équatoriale et du Cameroun (BCEAEC), conformément aux statuts et à la raison sociale qui lui ont été conférés par l’Ordonnance du 4 avril 1959 pour les émissions en Afrique Équatoriale et au Cameroun. En 1960, à la suite de la création du “nouveau franc” valant 100 francs anciens, la parité du FCFA avec le FF est revenue mécaniquement à 1 FCFA = 0,02 FF.


Enfin, le 22 novembre 1972, est signée, à Brazzaville, la Convention de coopération monétaire entre les États de la Sous- Région et le 23 novembre 1972, celle entre ceux-ci et la France. Le franc de la Coopération Financière en Afrique (CFA) a ainsi vu le jour en Afrique Centrale, avec une convertibilité extérieure garantie par le Trésor Français ainsi que la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), créée en remplacement de la BCEAEC, et qui reçoit des États membres, le privilège exclusif d’émettre les billets de banque et les monnaies métalliques qui ont cours légal et pouvoir libératoire dans les pays suivants qui constituent la Zone d’Émission :


•la République du Cameroun • la République Centrafricaine • la République du Congo • la République Gabonaise • la République du Tchad

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Le 1er janvier 1985, la République de Guinée Équatoriale adhère aux Accords de Brazzaville et devient membre de la BEAC à cette date.
Jusqu’au 12 janvier 1994, la parité était de 1 FF pour 50 FCFA ou 1 FCFA pour 0,02 FF. Depuis cette date, le franc CFA a subi un
réalignement monétaire par rapport au franc français et une nouvelle parité a été définie au taux de 1 FF pour 100 FCFA ou 1 FCFA pour 0,01 FF. Suite à l’avènement de la monnaie unique européenne et l’arrimage du franc CFA à l’euro, la parité FF/EUR a été arrêtée

à 1 EUR = 6,55957 FF, soit de manière mécanique depuis le 1er janvier 1999, 1 EUR = 655,957 FCFA.

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Ainsi, calquée sur le cours de l’histoire politique des États d’Afrique Centrale, la circulation fiduciaire de la zone CEMAC peut se décliner en quatre générations de billets.

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• 1re génération : billets émis de 1920 à 1940.

"Extension du privilège d’émission de la Banque de l’Afrique Occidentale (BAO) en Afrique Équatoriale et au Cameroun"
• 2e génération : billets émis de 1941 à 1956.

"Émissions de la Caisse Centrale de la France Libre (CCFL), puis de Caisse Centrale de la France d’Outre-Mer (CCFOM)"
• 3e génération : billets émis de 1957 à 1971.

"Émissions de l’Institut d’Émission de l’Afrique Équatoriale Française et du Cameroun (IEAEFC), puis de la Banque Centrale des États de l’Afrique Équatoriale et du Cameroun (BCEAEC)"
• 4e génération : billets émis de 1972 à nos jours.

"Création de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC)"

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The history of money issuance in Central Africa

Without going back too far in the colonial history of currencies where European-style monetarization, intended to replace barter, encountered traditional obstacles and the reluctance of local populations to use the franc, it should however be noted that during the colonial period, France organized an African monetary space by supplementing the emission of some localized species by the circulation of larger currencies.

French Equatorial Africa, for its part, has not really experienced localized circulation of coins as in French West Africa. The monetary issue in French West Africa was therefore extended to French Equatorial Africa between 1920 and 1940 so that, seven years after the constitution of “French Equatorial Africa”, circulate only in this region, banknotes very sober. These will be supplemented, after the Second World War, with metallic aluminum coins whose motifs reflect the economic boom: ships, oryx pointing its horns (2 franc coins) ...

During the Second World War, Africa representing the main part of the territory of Free France, the symbols of France such as the cross of Lorraine, the currency of the French Republic, the rooster and the acronym “RF” overload the currencies issued until 1944 with legends such as “Free French Cameroon”, “Free French Equatorial Africa”. During this same period, banknotes are issued in Africa by the Caisse Centrale de la France Libre (CCFL).

In 1946, the former French colonial empire will regroup in Monetary Union under various names: Overseas Departments, Overseas Territories, Mandated Territories ... which will be as many emission territories created for evolve in a “franc zone” which will include a master currency, the metropolitan franc, and satellite currencies issued by the Caisse Centrale de la France d'Outre-Mer (CCFOM). It is within this framework that the currencies of French Equatorial Africa will circulate freely until the birth of the franc of the French Colonies of Africa (CFA), on December 25, 1945, at the parity of 1 FCFA = 1.70 FF. This parity will be raised to 1 FCFA = 2 FF on October 17, 1948.

On January 20, 1955, the Emission Institute of French Equatorial Africa and Cameroon (IEAEFC) was created to replace the Central French Overseas Fund (CCFOM) for monetary issues in French Equatorial Africa .

On the eve of independence (1959), the Issuing Institute will be replaced by the Central Bank of Equatorial African States and Cameroon (BCEAEC), in accordance with the statutes and the corporate name conferred on it by the 'Order of April 4, 1959 for issues in Equatorial Africa and Cameroon. In 1960, following the creation of the “new franc” worth 100 old francs, the parity of the FCFA with the FF returned mechanically to 1 FCFA = 0.02 FF.

Finally, on November 22, 1972, the Monetary Cooperation Agreement between the States of the Sub-Region was signed in Brazzaville and on November 23, 1972, the Agreement between them and France. The franc of Financial Cooperation in Africa (CFA) has thus emerged in Central Africa, with external convertibility guaranteed by the French Treasury as well as the Bank of Central African States (BEAC), created to replace the BCEAEC , and which receives from Member States, the exclusive privilege of issuing banknotes and metallic coins which are legal tender and liberating power in the following countries which constitute the Issuing Area:

• the Republic of Cameroon • the Central African Republic • the Republic of the Congo • the Gabonese Republic • the Republic of Chad

On January 1, 1985, the Republic of Equatorial Guinea acceded to the Brazzaville Agreements and became a member of the BEAC on that date.
Until January 12, 1994, the parity was 1 FF for 50 FCFA or 1 FCFA for 0.02 FF. Since then, the CFA franc has suffered
monetary realignment in relation to the French franc and a new parity was defined at the rate of 1 FF for 100 FCFA or 1 FCFA for 0.01 FF. Following the advent of the single European currency and the pegging of the CFA franc to the euro, the parity FF / EUR was stopped
at 1 EUR = 6.55957 FF, or mechanically since January 1, 1999, 1 EUR = 655.957 FCFA.

Thus, modeled on the course of the political history of the States of Central Africa, the cash circulation of the CEMAC zone can be broken down into four generations of banknotes.

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• 1st generation: banknotes issued from 1920 to 1940.
"Extension of the issuing privilege of the Bank of West Africa (BAO) in Equatorial Africa and Cameroon"
• 2nd generation: banknotes issued from 1941 to 1956.
"Issues of the Caisse Centrale de la France Libre (CCFL), then of the Caisse Centrale de la France d'Outre-Mer (CCFOM)"
• 3rd generation: banknotes issued from 1957 to 1971.
"Emissions from the French Equatorial Africa and Cameroon Emission Institute (IEAEFC), then from the Central Bank of Equatorial African States and Cameroon (BCEAEC)"
• 4th generation: banknotes issued from 1972 to the present day.
"Creation of the Bank of Central African States (BEAC)"

République du Congo          Cameroun           République centrafricaine          Gabon           Guinée Équatoriale            Tchad

Monnaie:   Le Franc CFA (CEMAC) XAF

17 billets

Banque des États de l'Afrique Centrale

Central African States

• 4e génération : billets émis de 1972 à nos jours.

• 4th generation: banknotes issued from 1972 to the present day.


Création de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC)
La quatrième génération de billets de banque en Afrique Centrale est constituée de billets mis en circulation par la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) jusqu’à nos jours. Depuis sa création en 1972, la BEAC cultive la tradition d’un renouvellement décennal de la gamme complète de ses billets. C’est ainsi qu’une première gamme a été mise en circulation en 1972, une deuxième en 1982 dans les coupures de 10 000, 5 000, 1 000 et 500 et la dernière en date, en 1992, soit encore dix ans plus tard, dans les coupures de 10 000, 5 000, 1 000, 500 et pour la première fois, une coupure de 2 000 a été mise en circulation. Pour l’année 2002 marquant le trentième anniversaire des Accords de Brazzaville, la BEAC a obtenu de son Conseil d’Administration l’autorisation de travailler sur un projet de création d’une nouvelle gamme de billets.
La quatrième génération des billets circulant en Afrique Centrale se décline actuellement en trois séries de billets.

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Creation of the Bank of Central African States (BEAC)
The fourth generation of banknotes in Central Africa is made up of banknotes circulated by the Bank of Central African States (BEAC) to the present day. Since its creation in 1972, the BEAC has cultivated the tradition of a ten-year renewal of the full range of its tickets. Thus, a first range was put into circulation in 1972, a second in 1982 in the denominations of 10,000, 5,000, 1,000 and 500 and the last dated, in 1992, still ten years later. , in denominations of 10,000, 5,000, 1,000, 500 and for the first time, a denomination of 2,000 has been put into circulation. For the year 2002, marking the thirtieth anniversary of the Brazzaville Agreements, the BEAC obtained authorization from its Board of Directors to work on a project to create a new range of tickets.
The fourth generation of tickets circulating in Central Africa is currently available in three series of tickets.

Emission ND 1993-2002

Emission ND 1993-2002

 

(République du Congo-lettre C/T)
P101Cg

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

​the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

500 francs P101
(Cameroun-lettre E/U)
P201Ef

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

500 francs P201.JPG
P201Eg
500 francs P201.JPG
(République centre Afriquaine-lettre F/M)
P301Ff

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

500 francs P301

Les Kota, ou Bakota, forment une population de langue bantoue d'Afrique centrale, vivant pour moitié à l'est du Gabon, et pour l'autre moitié de l'autre côte de la frontière, en République du Congo. Leurs figures de reliquaires en bois recouvert de plaques de cuivre sont réputées.

Figure d'ancêtre, gardien de reliquaire. Kota, Ndasa. République gabonaise, République du Congo, XIXe - début XXe siècle.

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The Kota, or Bakota, form a Bantu-speaking population of Central Africa, living in the eastern half of Gabon, and the other half on the other side of the border, in the Republic of Congo. Their figures of wooden reliquaries covered with copper plates are known.
Ancestral figure, keeper of a reliquary. Kota, Ndasa. Gabonese Republic, Republic of the Congo, 19th - early 20th century.

 	  Banque des États de l'Afrique Centrale

Le billet de 500F met un homme à l’honneur avec le portrait, de profil, d’un berger venu abreuver son bétail. Les cases sont visibles dans le champ du billet mais aucune femme n’est présente pendant cette activité. Pourtant, les femmes y participent en trayant quotidiennement le lait des vaches pour la commercialisation, la consommation ou la transformation.

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The 500F note puts a man in the spotlight with the portrait, in profile, of a shepherd who has come to water his cattle. The boxes are visible in the ticket field but no woman is present during this activity. However, women participate in it by milking cows' milk daily for marketing, consumption or processing.

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source

(Gabon-lettre L/A)
P401Lb

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

500 francs P401
P401Lg
500 francs P401
(Tchad-lettre P/C)
P601Pe

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

500 francs P601
(Cameroun-lettre E/U)
P202Ea

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

1000 francs P202
P202Eg
1000 francs P202
(Gabon-lettre L/A)
P402La

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

1000 francs P402

Le flottage du bois est un mode de transport par voie d'eau pour des pièces de bois de tailles variables, à l'état brut ou déjà débitées, assemblées entre elles ou pas.

Le genre Aucoumea, parfois appelé Okoumé ou Anguma, est composé d’une seule espèce d'arbres de la famille des Burséracées originaires d'Afrique équatoriale.

Radeau Okoume

Encore appelé « billet vert », cette coupure de 1000F montre au recto ci-dessus une récolte de café : trois femmes entrain de cueillir du café et un homme entrain de vider un panier. L’homme souvent, en plus de la cueillette, est chargé de transporter le panier plein et d’aller le vider tandis que les femmes continuent la cueillette sur place. L’apport de la force physique est encore mis en exergue et le dur labeur de l’homme s’illustre sur les traits attristés du portrait mis au premier plan. Sur le verso, le travail de l’homme est encore mis en avant à travers l’exploitation forestière. Une semi-remorque transportant des billes de bois sort de la forêt et des hommes sont stationnés sur des billes de bois jetées dans le cours d’eau.

L’activité commune des femmes et des hommes dans l’agriculture persiste, mais les représentations, qui se limitent à la récolte, ne permettent pas de voir clairement les implications de chaque sexe. Le fait que les hommes soient impliqués dans le transport des produits récoltés  marque une fois de plus une différence de traitement iconographique suivant le genre.

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Also called "greenback", this 1000F note shows on the front side a crop of coffee: three women are picking coffee and a man is emptying a basket. The man often, in addition to picking, is responsible for transporting the full basket and emptying it while the women continue the picking on site. The contribution of physical strength is further emphasized and the hard work of man is illustrated in the sad features of the portrait in the foreground. On the back, the work of man is still highlighted through logging. A semi-trailer carrying logs of wood leaves the forest and men are parked on logs thrown into the stream.

The common activity of women and men in agriculture persists, but the representations, which are limited to the harvest, do not make it possible to clearly see the implications of each sex. The fact that men are involved in the transport of harvested products once again marks a difference in iconographic treatment according to gender.

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source

(Cameroun-lettre E/U)

les deux premiers chiffres du numéro de série donnent les deux derniers chiffres de l'année d'émission

the first two numbers of the serial , give the last two numbers of the Year of issue

P205Eb
Beac.jpg

Créée par les "Accords de coopération monétaire" signés à Brazzaville les 22-23 novembre 1972 entre la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon, le Tchad d'une part et d'autre part entre ces États et la France. - Succède à la "Banque centrale des États de l'Afrique équatoriale et du Cameroun". - Siège à Yaoundé en janvier 1977.

Le verso du billet de 10 000 Francs ci-dessus présente une scène de pêche artisanale essentiellement masculine, faite au moyen des pirogues. Le butin de cette pêche, matérialisé par un très gros poisson, peut traduire l’essor de la pêche artisanale comme source de richesse de ces populations. Les femmes apparaissent en arrière-plan, en chemin pour le lieu de dépôt des produits de la pêche. La description physique du pécheur à moitié nu permet d’insister visuellement sur l’effort nécessité par cette activité et donc une valorisation de la force musculaire virile.

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The back of the 10,000 Francs note above shows an essentially male artisanal fishing scene, made by canoes. The spoils of this fishery, materialized by a very large fish, can reflect the boom in artisanal fishing as a source of wealth for these populations. The women appear in the background, on their way to the place where the fishery products are stored. The physical description of the half-naked sinner makes it possible to visually emphasize the effort required by this activity and therefore a valorization of the virile muscular force.

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source

10000 francs P205
Emission 2002

Emission 2002

 

(République du Congo-lettre C/T)
P106Ta
P206Ua
(Cameroun-lettre E/U)
500 francs 2002 P106

Au verso, il s’agit d’une femme peule qui est assignée généralement à rester à la maison pour assurer les tâches quotidiennes de son entretien. Contrairement aux images relatives au travail des hommes, l’absence de détails ne permet pas de saisir le véritable rôle social de la femme camerounaise parmi lesquels la procréation, l’éducation et la nutrition. Le recto montre des élèves dans une salle de classe. Aucune fille n’est présente. Pourtant, l’instruction des jeunes filles au Cameroun est un défi après les indépendances. Elle progresse à partir de 1990  en Afrique centrale où elle figure en tête des préoccupations après les années 1990. La tendance se renverse aujourd’hui. De plus en plus nombreuses dans les salles de classes, les filles y sont plus représentées que les garçons.

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On the back, it is a Fulani woman who is generally assigned to stay at home to carry out daily maintenance tasks. Unlike images relating to men's work, the absence of details does not allow us to grasp the true social role of Cameroonian women, including procreation, education and nutrition. The front shows students in a classroom. No girl is present. However, the education of young girls in Cameroon is a challenge after independence. It progressed from 1990 in Central Africa where it was at the top of concerns after the 1990s. The trend is now reversing. Increasingly numerous in classrooms, girls are more represented there than boys.

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source

(Tchad-lettre P/C)
P606Ca
(Cameroun-lettre E/U)
P208Ua
(Gabon-lettre L/A)
P408Ac

C'est sous le régime du Président Mobutu Sese Seko que les barrages d'Inga I et II sont construits. L'objectif était de fournir l'électricité à une usine d’aluminium géante et à l'industrie chimique de pointe, mais aussi l'acheminement du courant d’Inga jusqu’aux mines de cuivre et de cobalt du Katanga, ce qui nécessite le déplacement de la communauté du site d’Inga, à laquelle les Belges étaient prêts à payer une compensation. À l'époque, les cours des matières premières, qui font la fortune de la colonie belge et de la Belgique, sont au plus haut. On peut cependant douter de la volonté Belges d'indemniser les autochtones. Car il n'était pas dans l'habitude des colons belges et plus généralement européens, d'indemniser les populations locales victimes de la politique coloniale, notamment l'expropriation forcée. Un consortium américain présente une solution en trois phases, correspondant au schéma qui sera retenu après l'indépendance, malgré le coût du projet (320 millions de dollars pour Inga I et 3 milliards pour l’ensemble).

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It was under the regime of President Mobutu Sese Seko that the Inga I and II dams were built. The objective was to supply electricity to a giant aluminum plant and the advanced chemical industry, but also the transmission of current from Inga to the copper and cobalt mines of Katanga, which requires the displacement of the community from the Inga site, to which the Belgians were ready to pay compensation. At the time, the prices of raw materials, which make the fortune of the Belgian colony and Belgium, are at the highest. One can however doubt the Belgian will to compensate the natives. Because it was not the habit of the Belgian and more generally European colonists, to compensate the local populations victims of the colonial policy, in particular the forced expropriation. An American consortium presents a three-phase solution, corresponding to the scheme that will be adopted after independence, despite the cost of the project (320 million dollars for Inga I and 3 billion for all).

2000 francs Afrique Centrale
Banknote; billet de banque

Pays minier par excellence, c'est au Congo qu'est le siège de nombreuses exploitations de métaux les plus variés répartis dans une multitude de mines et de carrières.

.La République démocratique du Congo représente 2% du budget mondial de l'exploration minière en 2016. Ici de nombreuses entreprises nationales et surtout étrangères s'activent dans les sous-sol congolais. Or, étain, cobalt, coltan (qui a atteint un record de production en 2016 à 2414 tonnes, selon la Banque centrale du Congo), diamant, ...sont autant de ressources qui attirent.

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Mining country by excellence, it is in the Congo that is home to many of the most varied metal operations spread across a multitude of mines and quarries.
The Democratic Republic of Congo represents 2% of the world budget for mineral exploration in 2016. Here many national and especially foreign companies are active in the Congolese subsoil. Gold, tin, cobalt, coltan (which reached a production record in 2016 at 2414 tonnes, according to the Central Bank of Congo), diamonds, ... are all resources that attract.

excavatrice
2000 francs P208Ua
P209Ua
(Cameroun-lettre E/U)
5000 francs 2002
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